L'étude de l'AFA portant sur 504 décisions de justice révèle que la corruption (36,9%) est l'infraction la plus fréquente, suivie du détournement de fonds publics (22,1%) et du favoritisme (15,5%). Le trafic d'influence (8,4%) et la concussion (2,5%) sont moins représentés.
Le secteur public représente 51,6% des cas, principalement dans les collectivités territoriales. Dans le privé, les secteurs les plus exposés sont les activités spécialisées/techniques (15,4%) et la construction (14,5%). Les régions PACA, Corse et l'Outre-mer présentent une concentration plus élevée d'infractions.
Les principaux schémas incluent la facturation de complaisance, les emplois fictifs, les surfacturations et l'utilisation de faux documents. En moyenne, 2,7 prévenus sont impliqués par affaire, complexifiant la détection.
Sur 1350 prévenus, 92,4% sont des personnes physiques, majoritairement des hommes (79,7%). Le taux de condamnation atteint 71,7%, avec des peines moyennes de 15,8 mois d'emprisonnement et des amendes de 20 242€ pour les personnes physiques.
32,3% des cas proviennent de signalements via l'article 40 du CPP, soulignant l'importance des dispositifs d'alerte et de conformité.
• Renforcer les contrôles dans les zones d'interface public-privé, particulièrement vulnérables aux risques de corruption
• Mettre en place des formations ciblées sur les modes opératoires identifiés par l'AFA
• Réviser les procédures de contrôle interne en intégrant les secteurs d'activité les plus exposés
• Optimiser le dispositif d'alerte interne en tenant compte des statistiques de l'AFA sur les types d'infractions les plus fréquents
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