La définition des exigences en capital pour les banques d'envergure internationale représente un exercice d'équilibriste complexe. La crise financière mondiale a démontré qu'une insuffisance de capital peut créer des vulnérabilités dangereuses dans le secteur bancaire. À l'inverse, des niveaux de capital disproportionnés risquent d'entraver la capacité des banques à jouer leur rôle d'intermédiaires, affectant négativement la liquidité des marchés financiers.
Dans le contexte actuel de finalisation de la mise en œuvre du cadre réglementaire de Bâle III à l'échelle mondiale, cet équilibre devient plus crucial que jamais. Le projet de règles finales de Bâle III présenté par les régulateurs américains en 2023 soulève des inquiétudes quant à son calibrage. Selon l'analyse d'impact de l'ISDA sur les portefeuilles de négociation des banques, ces règles risquent de restreindre significativement la capacité des banques américaines à fournir des services d'intermédiation essentiels.
Les défauts de calibration identifiés dans le package final de Bâle III nécessitent d'être corrigés pour plusieurs raisons :
- Préservation de la liquidité de marché : Des exigences en capital excessives pourraient conduire à une réduction de l'activité de tenue de marché des banques
- Maintien de l'efficience de la compensation centrale : L'accès aux services de clearing pourrait être affecté par des contraintes trop importantes sur le capital
- Stabilité du système financier : Un équilibre approprié est nécessaire entre résilience et capacité d'intermédiation
• Réaliser une analyse d'impact détaillée des nouvelles exigences sur vos activités de marché et votre modèle d'affaires
• Anticiper les adaptations nécessaires de vos systèmes de gestion des risques et de reporting réglementaire
• Maintenir un dialogue constructif avec les régulateurs sur les enjeux de calibration identifiés
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