Dans un arrêt majeur rendu le 9 janvier 2025, la Cour de Justice de l'Union européenne (CJUE) s'est prononcée sur la légitimité de la collecte et du traitement des données relatives à la civilité (M., Mme) par les entreprises à des fins commerciales. Cette décision fait suite à une affaire impliquant la SNCF et marque un tournant important dans l'application du RGPD.
La CJUE a établi que la collecte de la civilité ne répond pas au critère de nécessité pour l'exécution du contrat, tel que défini par l'article 6.1(b) du RGPD. Cette position s'inscrit dans une interprétation stricte du principe de minimisation des données, pilier fondamental du RGPD.
Cette décision aura des répercussions significatives sur les pratiques de collecte de données des entreprises. Les responsables de traitement devront réévaluer leurs formulaires de collecte et leurs bases de données pour s'assurer de la conformité avec cette nouvelle jurisprudence.
• Auditer vos formulaires de collecte de données pour identifier et supprimer les champs de civilité non nécessaires
• Mettre à jour votre registre des traitements pour refléter ces changements
• Former vos équipes marketing et commerciales sur cette nouvelle exigence réglementaire
• Revoir vos politiques de protection des données pour intégrer cette jurisprudence
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