La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) vient d'infliger une sanction sans précédent au Ministère de l'Intérieur concernant l'utilisation du Traitement des Antécédents Judiciaires (TAJ). Cette base de données, qui contient plus de 19 millions de photos signalétiques, a été utilisée de manière non conforme au RGPD et à la loi Informatique et Libertés.
L'autorité de contrôle a relevé plusieurs infractions majeures :
- Utilisation de la reconnaissance faciale sans base légale suffisante
- Conservation excessive des données personnelles
- Absence de mesures de sécurité adéquates
- Défaut d'information des personnes concernées
Cette décision marque un tournant dans l'encadrement de l'utilisation des technologies de reconnaissance faciale par les autorités publiques. Elle souligne la nécessité d'un cadre légal strict et d'une vigilance accrue dans le traitement des données biométriques.
• Réaliser un audit complet des systèmes utilisant la biométrie
• Mettre à jour les procédures de conservation et de suppression des données
• Renforcer la documentation des bases légales pour chaque traitement biométrique
• Implémenter des mesures de sécurité renforcées pour les données sensibles
• Réviser les mentions d'information conformément aux exigences du RGPD
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