Marie Chêne, directrice de recherche à Transparency International, revient sur l’impact de la corruption sur les femmes, la sextortion (une forme de corruption qui touche particulièrement les femmes) et le besoin d’adapter les dispositifs anticorruption.
Les femmes sont-elles moins corrompues que les hommes ? Et si elles étaient au pouvoir, y aurait-il moins de corruption ? (2:47) Voici l'une des questions auxquelles Marie Chêne répond. Marie est directrice de recherche et policy lead sur les questions de genre et de corruption au sein du secrétariat international de Transparency International (1:30). Elle nous explique en quoi et comment les femmes sont plus impactées par la corruption et en souffrent davantage (5:16). Certaines formes de corruption touchent particulièrement les femmes. C’est le cas de ce qu’on appelle la sextortion ou la corruption sexuelle (11:05). Se pose alors la question de savoir s’il faudrait mettre en place une infraction spécifique et surtout comment éviter que cela ait des répercussions négatives sur les victimes (14:43). Avec Marie, nous discutons ensuite de la nécessité d’adapter les dispositifs anticorruption aux problématiques rencontrées par les femmes (19:38). On aborde également la manière dont la corruption touche les autres groupes vulnérables ou à risque de discrimination (26:04). Enfin, Marie propose un certain nombre de pistes pour mieux prendre en compte le lien entre corruption et genre (30:21).
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