ONDRP : L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a pour missions la production et la diffusion de statistiques sur la délinquance, les réponses pénales, ainsi que tout autre question liée à la sécurité. Il analyse et diffuse les données sur les crimes et délits enregistrés par les services de police et les unités de gendarmerie. Avec l'Insee et le SSMSI, il conçoit et exploite l'enquête nationale de victimation « Cadre de vie et sécurité ». Il a également la responsabilité de la production d'études sur l'évolution des phénomènes criminels à travers une approche multi-sources et, depuis 2010, en y intégrant les données sur les réponses pénales produites par le ministère de la Justice. Il organise la communication des résultats de ses études à travers des publications régulières. INHESJ : l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) délivre des formations à des hauts cadres des secteurs public et privé. Environ 3 000 personnes s'y forment chaque année. L'Institut conduit également des travaux de recherche destinés à enrichir la connaissance publique. Au sein de l'INHESJ, l'ONDRP produit et diffuse des statistiques sur la criminalité et la délinquance. --------------------------- Selon les enquêtes « Cadre de vie et sécurité » conduites en 2018 et 2019, en moyenne chaque année, 1 034 000 personnes âgées de plus de 14 ans déclarent avoir été victimes de corruption lors des deux années précédant l’enquête, soit 1,98 % de la population. Parmi elles, 407 000 auraient reçu des demandes de pots-de-vin afin d’obtenir un service (victimes de demandes de corruption) et 707 000 personnes auraient reçu des propositions de pots-de-vin afin qu’elles fournissent un service (victimes de propositions de corruption). Parmi ces victimes, 8 % seraient victimes des deux types de corruption. Les hommes, et les personnes de 30 à 39 ans, sont majoritairement représentés parmi les victimes de corruption, qu’il s’agisse de demandes ou de propositions. Parmi l’ensemble des victimes, 62 % étaient salariées d’une entreprise, d’un artisan ou d’une association, soit 488 000 personnes. Plus précisément, 65 % des auteurs de demandes de corruption étaient salariés du privé ou à leur compte. Pour près de la moitié des auteurs de propositions de corruption, ils s’agissaient d’avancer leurs propres intérêts personnels et non représenter un tiers dans le cadre professionnel. Pour 484 000 personnes, le moyen de corruption qui leur a été demandé ou proposé a été de l’argent. Pour 360 000 victimes, le résultat attendu de la corruption aurait été l’obtention d’un service. La Note p/o Virginie Gastine Menou RISQUES ET VOUS Proposer une offre de job : Consulter les offres qui vous correspondent :
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