La protection des données de santé représente un enjeu majeur pour les établissements de santé et les organismes traitant ces informations sensibles. Le Comité Européen à la Protection des Données (CEPD) vient de publier de nouvelles lignes directrices essentielles pour clarifier les exigences en matière de pseudonymisation, une mesure technique clé pour assurer la conformité au RGPD.
La pseudonymisation constitue une obligation légale pour de nombreux traitements de données de santé, comme le précisent les référentiels sectoriels de la CNIL. Cette technique permet de traiter les données personnelles sans pouvoir identifier directement les personnes concernées, tout en conservant la possibilité de ré-identification via une clé de correspondance sécurisée.
Les clarifications apportées par le CEPD portent notamment sur :
- La distinction entre anonymisation et pseudonymisation
- Les exigences techniques minimales pour une pseudonymisation efficace
- Les cas d'usage nécessitant obligatoirement une pseudonymisation
- Les bonnes pratiques de gestion des tables de correspondance
- Les mesures organisationnelles d'accompagnement
Ces nouvelles directives impactent directement :
- Les établissements de santé
- Les laboratoires pharmaceutiques
- Les organismes de recherche médicale
- Les prestataires technologiques du secteur
Ils devront notamment :
- Revoir leurs procédures de pseudonymisation
- Renforcer la sécurisation des clés de correspondance
- Former les équipes aux nouvelles exigences
- Mettre à jour leur documentation RGPD
1. Réaliser un audit de vos processus actuels de pseudonymisation au regard des nouvelles exigences
2. Mettre en place un registre centralisé des tables de correspondance avec une traçabilité renforcée
3. Déployer des outils techniques conformes aux standards recommandés par le CEPD
4. Former les équipes opérationnelles aux nouvelles procédures de pseudonymisation
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