Tous les pays candidats ont présenté leur candidature, suivie de quelques questions de la part des membres des deux institutions européennes. La France a clôturé le bal, avec une présentation par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, qui était accompagné d’Alexandra Dublanche, vice-présidente de la région Île de France, chargée de l'attractivité et du développement de la région, ainsi que de Robert Ophèle, responsable de la candidature française.
Pendant une demi-heure, la délégation française a présenté les principaux atouts de la capitale pour accueillir la future autorité. Rien de nouveau à ce sujet, les arguments français reposant sur trois piliers, bien rôdés désormais:
Bruno Le Maire a par ailleurs mentionné le faible nombre de fonctionnaires européens présents en France - de l’ordre de 1200 - par rapport aux autres pays proches. Un argument discutable, dans la mesure où le personnel de l’OCDE et du GAFI, mentionnés précédemment, ne dépendent pas de l’UE et ne sont donc pas inclus dans le décompte.
Les questions à la délégation française ont été plutôt peu nombreuses: aucune de la part du Conseil, quelques unes côté Parlement Européen, notamment s’agissant du coût de la vie à Paris et de certains points d’attention soulevés par le GAFI - en particulier concernant le risque de financement du terrorisme relatif au secteur associatif.
Les institutions françaises s’étaient en tout cas mobilisées pour cette audition, avec des publications de l’ACPR, de la DGT, du Directeur du Trésor et le recours à un hasthag créé pour l’occasion: #AMLAinParis
Prochaine étape: le vote formel et la détermination définitive de la ville-hôte, qui devrait se tenir le 22 février prochain.
Les auditions peuvent être visionnées en replay (pour la partie française, il faut se rendre au segment de 19 heures) depuis le site du Parlement Européen.
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