Une affaire récente traitée par l'Autorité espagnole de protection des données (AEPD) met en lumière la primauté du RGPD sur les dispositions contractuelles en matière de traitement des données personnelles. L'affaire concerne la diffusion non consentie d'une vidéo à caractère pornographique sur internet, malgré l'existence d'un contrat initial autorisant la cession des droits d'image.
L'AEPD a condamné l'éditeur du site web à une amende de 10 000 euros, démontrant que le consentement initial donné dans un cadre contractuel ne constitue pas une base légale suffisante pour la diffusion continue de contenus impliquant des données personnelles sensibles. Cette décision souligne l'importance du droit de révocation du consentement prévu par le RGPD.
Cette décision a des implications majeures pour les responsables de traitement qui doivent désormais : - Réévaluer leurs processus de gestion du consentement - Mettre en place des mécanismes effectifs de retrait du consentement - Assurer une documentation rigoureuse des bases légales de traitement
• Auditer les contrats existants impliquant le traitement de données personnelles pour identifier les clauses potentiellement problématiques
• Mettre en place une procédure de révision régulière des consentements et de leur validité
• Développer un processus clair de gestion des demandes de retrait du consentement
• Former les équipes juridiques et opérationnelles aux implications de cette jurisprudence
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