Des débats qui animent la communauté juridique, celui sur la nécessité de la digitalisation des fonctions juridiques est un débat du passé.
Il n'est plus sérieusement discuté que la digitalisation de certaines tâches apporte des perspectives nouvelles.
Bien sûr, on pense à la productivité de tâches à faible valeur ajoutée. Il s'agit ici de s'attaquer à des actions récurrentes, avec des schémas répétitifs. Pour ces actions, utiliser une solution va permettre de gagner du temps, laissant le juriste ou compliance officer se concentrer sur des tâches à haute valeur ajoutée.
Ensuite, les solutions numériques apportent la perspective d'une plus grande efficacité pour la sécurité juridique de l'organisation. La solution va permettre une meilleure visibilité des problèmes et assurer une meilleure re-médiation. Les rapports avec les équipes opérationnelles peuvent s'améliorer dans ce cadre.
Enfin, les solutions numériques permettent également de procéder à des actions qu'il serait déraisonnable ou impossible de faire à la main. Ici, c'est surtout les systèmes d'IA qui permettent aujourd'hui d'ouvrir des perspectives aussi énormes qu'enthousiasmantes (une missive dédiée à ce sujet arrive bientôt).
L'erreur fréquente est de croire qu'ajouter un outil numérique va supprimer des postes. C'est par l'adjonction des possibilités du digital que le juriste au contraire va devenir plus puissant. C'est le concept , encore une fois peu contesté à ce jour, de “juriste augmenté” mis en avant par Christophe Roquilly.
Pour rester en phase avec le développement des organisations, les juristes et compliance officer doivent se former sur plein de compétences n'ayant pas grand chose à voir avec le droit : informatique, achats, gestion etc.
Les legaltechs et regtechs ont déjà bouleversé la fonction de nombreuses directions juridiques.
Très difficile d'avancer sans avoir recours à ces solutions numériques.
Sachant que les compliances officers sont aussi concernés.
Mais le plus compliqué est de définir son besoin.
Et acheter une solution est une compétence
Quand le juriste doit procéder à un achat d’un outil, souvent coûteux, il doit lutter “en interne” avec les achats, la DSI, la Finance, parfois la Direction Générale.
Il n’y a pas mille manières de s’y prendre.
Vous devez changer en adoptant les réflexes des achats, de la DSI, la Finance et la Direction Générale.
Vous devez devenir un “acheteur juridique” :
En l'absence d'accompagnement par un expert en achat juridique ou un legal ops pour acheter une solution, le coût du “bricolage” en matière d'achats peut être élevé :
—> Procrastination des projets : le juriste est tétanisé d'avancer et d'aller dans la mauvaise direction
—> Echec des projets : faute d'avoir pensé à toutes les étapes nécessaires, le projet s'enraye puis est abandonné. Cet échec est un gâchis financier, opérationnel et réputationnel pour le service juridique (post Linkedin dédié à ce point ici).
—> Méconnaissance des priorités : dans les organisations les plus complexes, définir le besoin le plus saillant en matière de digitalisation peut être difficile.
Je travaille à fournir une solution à chacun sur ce sujet.
Pour cela, j'ai créé un formulaire pour affiner le besoin.
Ce formulaire permet de mieux comprendre votre besoin et de réfléchir à des offres adaptées.
Le formulaire est accessible ici.
Et toute autre question non évoquée dans le formulaire, vous pouvez m'écrire à xavier.gattegno@atelierdelacompliance.com
Merci d'avance de votre participation !
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