La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) vient de prendre une décision majeure en sanctionnant le Ministère de l'Intérieur pour son utilisation non conforme de la reconnaissance faciale. Cette décision marque un tournant dans l'encadrement de l'utilisation des technologies biométriques par les autorités publiques.
Le gendarme français des données personnelles a relevé plusieurs infractions graves au RGPD et à la loi Informatique et Libertés :
- Absence de base légale claire pour le traitement des données biométriques
- Défaut d'information des personnes concernées
- Non-respect du principe de minimisation des données
- Durée de conservation excessive des données
Cette sanction envoie un message fort à l'ensemble des organisations qui utilisent ou envisagent d'utiliser la reconnaissance faciale. Elle rappelle la nécessité d'un cadre juridique strict et d'une approche responsable dans le déploiement de ces technologies.
• Réaliser une analyse d'impact relative à la protection des données (AIPD) avant tout projet impliquant la reconnaissance faciale
• Mettre en place des procédures de contrôle renforcées pour l'utilisation des données biométriques
• Documenter précisément les bases légales et les finalités de traitement
• Former les équipes aux exigences spécifiques liées aux données biométriques
• Prévoir des mécanismes de revue périodique des traitements
Inscrivez-vous et accèdez à l’ensemble de l’actualité GRACES.Community.