L’ensemble de ces droits, ainsi que les droits émergents de la nature, sont pourtant interconnectés à de multiples niveaux. C’est pour explorer ces liens et les problématiques qu’ils soulèvent que l’AFD a conduit différents travaux d’analyse et de prospective sur le thème des droits humains et du développement durable.
Il est aujourd’hui largement démontré que la crise écologique mondiale (climatique, environnementale et du vivant dans son ensemble) impacte les droits humains de façon massive et multidimensionnelle (des pays et populations les plus pauvres en premier lieu). Il est ainsi nécessaire d’intégrer une approche fondée sur les droits humains pour toute action qui ambitionne de réduire ces crises. Inversement, une approche fondée sur les droits humains, qui ne prend pas en considération les enjeux écologiques, présente un risque potentiellement destructeur du vivant. Il est donc dorénavant nécessaire de s’émanciper d’une approche trop anthropocentrée pour s’inscrire dans une logique écocentrée, qui considère le vivant – humains et non humains – dans son ensemble.
Pour participer de cette dynamique transformationnelle, la reconnaissance des droits de la nature constitue un des leviers d’action majeurs de la communauté internationale et des pays qui la composent. La communauté des acteurs du développement peut également jouer un rôle décisif pour soutenir ce mouvement. C’est ce qu’ambitionne de mettre en exergue cet ouvrage prospectif.
Inscrivez-vous et accèdez à l’ensemble de l’actualité GRACES.Community.