La crise sanitaire a redéfini les priorités des entreprises en matière de RSE pour l’année 2020 et, ce faisant, semble dessiner une certaine stabilité des publications. Pourtant, derrière ce calme apparent, certaines tendances de fond se poursuivent :
Depuis trois ans, les entreprises sont amenées à publier annuellement une DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière), articulée autour de quatre piliers, à savoir le modèle d’affaires, les principaux risques extra-financiers, les politiques mises en place pour prévenir, atténuer et limiter la survenance de ces risques et les résultats dont les indicateurs clés de performance ou Key Performance Indicators (KPI). Par cette approche, la Directive a permis de renouveler la pratique du reporting extra-financier par rapport aux obligations Grenelle II. Les entreprises se sont plutôt bien appropriées ce nouveau cadre en structurant leur reporting autour des principaux risques et enjeux propres à leur business model, en identifiant des indicateurs clé de performance spécifiques à leur activité et en définissant des objectifs à plus ou moins long terme. Ce troisième exercice de Déclaration de la Performance Extra-Financière (DPEF) est synonyme de continuité et de consolidation des publications des années précédentes. Les entreprises ont davantage capitalisé sur les exercices antérieurs et n’ont pas ou peu fait évoluer la structure de leur DPEF. Cette stabilité peut s’expliquer d’une part, par l’impact de la crise sanitaire qui a redéfini les priorités des entreprises pour l’année 2020, et d’autre part, par l’absence d’évolution réglementaire majeure en France en 2020. Les changements sont à chercher au niveau de la scène européenne, où la publication de textes structurants et complexes est en train de changer durablement la place de l’information extra-financière
L’IFBES (Plateforme intergouvernementale scientifique et politique, l’équivalent du GIEC pour la biodiversité) révèle dans un rapport que plus de 40 % des espèces d’amphibiens, près de 33 % des récifs coraliens et plus d’un tiers des mammifères marins sont menacés. En un siècle, l’érosion de la biodiversité a été sans précédent dans l’histoire humaine. Et un des facteurs de cette diminution de la biodiversité est le changement climatique, dont l’impact est par ailleurs grandissant sur les écosystèmes, toujours selon l’IFBES. Aussi, comment les entreprises peuvent-elles prendre en compte la biodiversité dans leur stratégie ? Quel lien avec les stratégies climat notamment ? Enfin, cette 11ème édition du Baromètre RSE permet également de faire le point sur les profondes évolutions réglementaires en cours : Taxonomie, CSRD, SFDR, etc.
<table border="0" width="100%"><tbody><tr><td valign="top"> </td></tr><tr><td valign="top"><blockquote>Dès 2021, les indicateurs financiers de la Taxonomie ainsi que les indicateurs obligatoires de la SFDR (que les investisseurs devront collecter de leurs parties prenantes pour satisfaire à leurs propres obligations) feront leur apparition dans les DPEF et autres rapports périodiques. Une première étape avant la mise en œuvre encore plus structurante de la CSRD qui imposera l’utilisation de normes européennes de reporting de durabilité (de la même façon que les IFRS s’imposent pour les rapports financiers) pour l’élaboration des rapports de durabilité 2023.</blockquote></td></tr></tbody></table>
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