Alors que les gouvernements ont un rôle à jouer dans la mise en place du paysage réglementaire et juridique pour lutter contre le financement de la prolifération, ils ont besoin de la coopération du secteur privé pour parvenir à un cadre mondial efficace de financement de la lutte contre la prolifération. Ainsi, le secteur privé, y compris les institutions financières, a un rôle essentiel dans l'identification des activités pouvant être suspectes, l'alerte des autorités compétentes, le gel des avoirs et la mise en œuvre des sanctions financières. Ce guide est conçu pour fournir un soutien multi-juridictionnel au secteur privé dans l'identification des activités qui peuvent présenter un risque plus élevé, la détermination des niveaux de risques auxquels le secteur est confronté et l'élaboration de stratégies pour faire face à ces risques.
L'implication potentielle du secteur privé dans le soutien des programmes d'ADM est large. Les proliférateurs doivent avoir accès au secteur privé pour générer de l'argent, le transférer et acheter des biens à double usage. En outre, ils doivent tirer parti du secteur privé pour commercer avec les entreprises et, enfin, importer des biens à double usage dans leurs juridictions. Ainsi, alors que les gouvernements ont un rôle à jouer dans la mise en place du paysage réglementaire et juridique pour lutter contre le financement de la prolifération (FP), ils ont besoin de la coopération du secteur privé pour parvenir à un cadre mondial efficace de financement de la lutte contre la prolifération (CPF). Ainsi, le secteur privé, y compris les institutions financières (IF), a un rôle essentiel dans l'identification des activités qui peuvent être suspectes, l'alerte des autorités compétentes, le gel des avoirs et la mise en œuvre des sanctions financières.
Ce guide est conçu pour fournir un soutien multi-juridictionnel au secteur privé dans l'identification des activités qui peuvent présenter un risque plus élevé, la détermination des niveaux de risques de FP auxquels le secteur est confronté et l'élaboration de stratégies pour faire face à ces risques. Avec le secteur privé menant des évaluations des risques institutionnels (ER), les autorités nationales obtiendront une compréhension de plus en plus complète du risque de FP au niveau national. Les RA PF aideront les institutions à mieux comprendre et définir leur appétit pour le risque tout en s'alignant sur les lois et réglementations CPF.
Le guide documente les façons dont les IF doivent comprendre les risques inhérents de FP auxquels ils sont confrontés par le biais de leurs clients, des produits et services offerts, des juridictions exploitées dans et avec, des transactions, des canaux de livraison utilisés et des cybermenaces. Il explique comment les IF peuvent évaluer le risque inhérent à ces catégories en tenant compte de la probabilité de matérialisation du risque, ainsi que de l'impact de l'événement s'il devait se matérialiser.
Une fois le risque inhérent évalué, l'étape suivante consiste à évaluer les risques de FP résiduels de l'institution. Ceci est réalisé en évaluant l'efficacité des contrôles qu'une IF a mis en place pour faire face aux risques inhérents. Lorsque l'établissement achève son PF RA, il peut mesurer son risque résiduel et donc sa vulnérabilité au risque de FP. Les établissements peuvent alors choisir d'accepter ce risque ou d'atténuer davantage ou d'essayer de prévenir ces vulnérabilités et expositions au risque de FP.
Le guide explique que les AR doivent être un exercice dynamique et que les IF doivent s'assurer que les vulnérabilités émergentes et/ou futures au FP sont identifiées. En outre, l'AR doit suivre une approche basée sur les risques qui offre aux institutions une flexibilité par rapport aux efforts du CPF.
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