Transparency International vient de publier son très attendu Indice de Perception de la Corruption (CPI) pour l'année 2024, offrant un panorama détaillé de la situation mondiale en matière de corruption dans le secteur public. Cette étude, qui évalue 180 pays, révèle que les niveaux de corruption demeurent préoccupants à l'échelle mondiale, avec une moyenne globale stagnant à 43 sur 100.
L'indice s'appuie sur une méthodologie rigoureuse, combinant 13 enquêtes différentes et évaluations provenant de 12 institutions prestigieuses, dont la Banque Mondiale et l'Economist Intelligence Unit. Le système de notation s'étend de 0 (haute corruption) à 100 (très faible corruption), reflétant les perceptions d'experts et de professionnels du monde des affaires.
Le classement 2024 place le Danemark en tête avec un score remarquable de 90, suivi de près par la Finlande (88) et Singapour (84). Le top 10 est complété par la Nouvelle-Zélande, le Luxembourg, la Norvège, la Suisse, la Suède, les Pays-Bas, et un trio composé de l'Australie, l'Islande et l'Irlande.
À l'autre extrémité du spectre, le Soudan du Sud occupe la dernière position avec un score de 8, suivi par la Somalie (9) et le Venezuela (10). Cette partie du classement met en lumière des pays confrontés à des défis majeurs en matière de gouvernance et de transparence.
Pour les professionnels de la compliance, ces résultats soulignent l'importance cruciale d'une approche rigoureuse dans l'évaluation des risques pays et la mise en place de dispositifs de contrôle adaptés. La stagnation de la moyenne mondiale à 43 points indique que les efforts de lutte contre la corruption doivent être maintenus et renforcés.
Transparency International souligne particulièrement le lien entre corruption et crise climatique, identifiant la corruption comme un obstacle majeur à la mise en œuvre d'actions climatiques efficaces.
• Actualiser vos cartographies des risques pays en intégrant les dernières données du CPI 2024
• Renforcer les procédures de due diligence pour les opérations dans les pays à risque élevé
• Mettre à jour les programmes de formation anti-corruption en incluant les tendances révélées par l'indice 2024
• Adapter les contrôles internes en fonction des nouvelles données géographiques de risque
• Réviser les politiques de relations d'affaires internationales en tenant compte des évolutions du classement
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