L’Agence française anticorruption, en collaboration avec la Mission de recherche Droit et Justice, a lancé en novembre 2020 un état des connaissances sur la corruption, afin de dresser un panorama des travaux de recherche existants et tenter de comprendre les raisons de la rareté des travaux français en ce domaine. Les résultats de cette étude viennent d’être restitués par Maxime Agator, doctorant en sociologie à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales sous le titre « La corruption vue par les sciences humaines et sociales ».
2 600 milliards de dollars, c’est le coût de la corruption selon les derniers chiffres de l’ONU. Phénomène dévastateur pour les États et les démocraties, la corruption impacte leurs économies et entame la confiance des citoyens dans les institutions entravant toute évolution sociale positive.
Du point de vue de l’AFA, la recherche sur le sujet est essentielle :
L’état de l’art réalisé par Maxime Agator propose un recensement des courants de recherche sur la notion de corruption. L’étude est organisée en quatre parties : les normes, les comportements qui transgressent les normes, et les perceptions et réactions sociales face à la corruption, la quatrième partie étant consacrée à la quantification du phénomène corruptif.
Ce panorama permet d’ouvrir des pistes d’exploration à venir et ainsi d’encourager les initiatives et le dialogue entre différentes disciplines. Dans le prolongement de cette étude, un séminaire de travail, organisé par l’AFA et la Mission de recherche Droit et Justice en fin d’année, alliera chercheurs, universitaires et praticiens de la lutte contre la corruption, pour mobiliser la communauté de la recherche.
p/o Virginie Gastine Menou
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