Après plus d’un an de lutte et de multiples recours devant la justice, Anticor retrouve son agrément anticorruption.
Par arrêté du 5 septembre 2024, Gabriel Attal a renouvelé l’agrément d’Anticor, après avoir constaté que l’association remplissait parfaitement chacune des cinq conditions prévues par la loi.
Ce sésame permet à l’association de se constituer partie civile, notamment en cas d’inaction du parquet, dans les affaires d’atteinte à la probité.
L’arrêté du Premier ministre intervient après 440 jours d’attente pour Anticor et 8 procédures en justice, dont la dernière décision, en date du 4 septembre, ordonnait au Premier ministre démissionnaire d’examiner la demande d’agrément d’Anticor dans un délai de 24 heures sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard à l’expiration de ce délai.
Depuis juin 2023, le gouvernement privait Anticor de la possibilité de se constituer partie civile devant le juge pénal, en s’abstenant de répondre à ses demandes d’agrément successives. Cette stratégie de l’inertie volontaire a considérablement entravé le combat d’Anticor contre la corruption durant cette période. Les refus des gouvernements successifs étaient d’autant plus scandaleux qu’Anticor respecte et a toujours respecté les conditions d’octroi de l’agrément anticorruption.
Aujourd’hui, l’heure est au soulagement : la ténacité d’Anticor a payé ! C’est une immense victoire pour la lutte contre la corruption ! L’association et ses 7000 adhérents poursuivra plus que jamais son action contre la corruption et pour l’éthique en politique. Elle continuera à demander l’exemplarité de nos représentants et à promouvoir l’éthique en politique.
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