L’ampleur du défi climatique est immense et la nécessité de stimuler les investissements n’a jamais été aussi grande. Cependant, les taux de corruption dans les pays vulnérables au climat bénéficiant de financements climatiques constituent une grave source de préoccupation. Le paysage du financement climatique est complexe et fragmentaire, ce qui complique les efforts visant à suivre les flux financiers (il n’existe toujours pas de définition universellement acceptée du financement climatique) et à déterminer qui devrait être tenu responsable des décisions et des résultats.
Dans de nombreux pays, les gouvernements ont indiqué leur volonté de collaborer avec la société civile, mais des engagements fermes et des actions concrètes font encore défaut. L'engagement et le leadership de TI sur la question de la gouvernance climatique à l'échelle mondiale et nationale sont forts. Dans les pays où nous travaillons, la capacité de la société civile à exiger des comptes des acteurs climatiques augmente ; il existe une prise de conscience croissante des enjeux en matière d’intégrité et une base plus solide à partir de laquelle poursuivre la réforme et réaliser la transformation.
Cependant, il reste encore beaucoup à faire pour combler le fossé entre les communautés de l'environnement et de la bonne gouvernance ; Les possibilités pour les victimes et les témoins de corruption de demander réparation sont encore limitées.
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