Rapport de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales

Christophe BARDY - GRACES community
13/11/2020
Propulsé par Virginie
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Implanté à l'École militaire, l'Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ) délivre des formations à des hauts cadres des secteurs public et privé. Environ 3 000 personnes s'y forment chaque année. L'Institut conduit également des travaux de recherche destinés à enrichir la connaissance publique. Au sein de l'INHESJ, l'ONDRP produit et diffuse des statistiques sur la criminalité et la délinquance. L'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) a pour missions la production et la diffusion de statistiques sur la délinquance, les réponses pénales, ainsi que tout autre question liée à la sécurité. Il analyse et diffuse les données sur les crimes et délits enregistrés par les services de police et les unités de gendarmerie. Avec l'Insee et le SSMSI, il conçoit et exploite l'enquête nationale de victimation « Cadre de vie et sécurité ». Il a également la responsabilité de la production d'études sur l'évolution des phénomènes criminels à travers une approche multi-sources et, depuis 2010, en y intégrant les données sur les réponses pénales produites par le ministère de la Justice. Il organise la communication des résultats de ses études à travers des publications régulières. Doté d’un Conseil d'orientation chargé d’en assurer l’indépendance, l’Observatoire inscrit ses travaux dans le cadre de la statistique publique et du code des bonnes pratiques de la statistique européenne. \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\_ Les données fournies par la Direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) permettent d’étudier les atteintes à l’encontre de ses agents et de ses biens. La DGDDI a ainsi enregistré 1 666 atteintes aux agents en 2019, contre 1 895 en 2018, soit une baisse de 12 %. Celle-ci est principalement due à la baisse du volume d’atteintes verbales. Une centaine d’agents de la DGDDI ont été blessés suite à des atteintes, principalement lors de fuites. Ce nombre tend à augmenter depuis 2017, mais reste à un niveau inférieur à ceux enregistrés auparavant. La DGDDI a par ailleurs recensé 39 atteintes à l’encontre de ses biens en 2019, contre 36 en 2018. Leur volume reste plutôt stable par rapport aux années précédentes. La répartition géographique des atteintes est inégale. En métropole, celles-ci sont concentrées dans les directions interrégionales de Paris – Aéroports, des Hauts-de-France, d’Île-de-France, d’Auvergne – Rhône-Alpes et d’Occitanie. En outre-mer, la majorité des faits ont été constatés au sein de la direction interrégionale d’Antilles – Guyane. Virginie Gastine Menou RISQUES ET VOUS Proposer une offre de job : Consulter les offres qui vous correspondent :

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