Rapport trimestriel de la BRI : Élargir le champ réglementaire pour les établissements financiers non bancaires

Rapport trimestriel de la BRI : Élargir le champ réglementaire pour les établissements financiers non bancaires

• Les intermédiaires financiers non bancaires (non-bank financial intermediaries, NBFI) ont connu une forte croissance. Leurs activités peuvent amplifier les tensions sur les marchés et compromettre la stabilité financière.
• Une approche réglementaire macroprudentielle est nécessaire pour remédier aux fragilités structurelles des NBFI, et notamment aux asymétries de liquidité et aux formes masquées de levier.
• Les inquiétudes suscitées par l’apparition d’un nouveau variant du virus à la fin de la période sous revue1 ont sapé l’appétit pour le risque des investisseurs. Les conditions financières se sont durcies dans plusieurs économies de marché émergentes où les tensions inflationnistes persistent.

Les intermédiaires financiers non bancaires (NBFI) représentent aujourd’hui près de la moitié des actifs financiers mondiaux. S’ils constituent une source précieuse de financement alternatif, ils donnent également naissance à de nouveaux canaux d’instabilité financière. Combler ces lacunes nécessitera l’adoption d’une approche couvrant l’ensemble du système, indique la Banque des Règlements Internationaux (BRI) dans son dernier Rapport trimestriel.

Ce rapport analyse les composantes de l'écosystème des NBFI, à savoir les fonds d’investissement, les gestionnaires d'actifs et les investisseurs institutionnels. Il examine la manière dont la volatilité des marchés en mars 2020 a fait apparaître les lacunes réglementaires, et met en lumière les risques que présentent les NBFI dans les économies de marché émergentes asiatiques ainsi que dans des secteurs à croissance rapide comme la finance durable et l’univers des cryptoactifs