Les superviseurs européens se sont ainsi accordés cette année sur trois grandes priorités de supervision communes européennes en matière de reporting extra-financier :
Les impacts relatifs à la COVID-19, sujet déjà abordé en 2020 par les recommandations de l’ESMA et qui demeure important en raison de la persistance de la pandémie. L’ESMA évoque ainsi la nécessaire transparence des entreprises sur les effets de la pandémie notamment sur le développement de leurs activités, leurs plans d’actions et l’atteinte de leurs objectifs de durabilité dans ce contexte particulier ;
Les enjeux liés au changement climatique, également dans la continuité des précédentes priorités de supervision. Ces recommandations sur les enjeux liés au climat (politiques, identification et gestion des risques, indicateurs et objectifs) font par ailleurs échos aux recommandations de l’ESMA relatives aux informations financières, qui abordent cette année la question de la transparence des entreprises sur les engagements climatiques et leurs effets dans les états financiers et insistent sur la nécessaire cohérence entre ces deux volets de la communication des sociétés ;
Les informations à fournir en lien avec l’Article 8 du Règlement Taxinomie. L’ESMA a voulu sensibiliser les émetteurs sur les principales exigences de reporting relatives à la Taxinomie européenne s’appliquant à compter du 1er janvier 2022. Anticipant ces recommandations, l’AMF avait par ailleurs encouragé les émetteurs à se préparer à l’entrée en application de ces obligations qui peuvent s’avérer complexes selon les activités et l’organisation des sociétés.
A l’instar des années précédentes, l’AMF encourage les sociétés cotées établissant une déclaration de performance extra-financière à appliquer ces différentes recommandations.
p/o Virginie Gastine Menou RISQUES ET VOUS ✍🏼 Proposer une offre de job : 💈 Consulter les offres qui vous correspondent :
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