La banque numérique Revolut vient de se voir infliger une amende significative de 3,5 millions d'euros par les autorités lituaniennes pour des manquements en matière de lutte contre le blanchiment d'argent (LCB-FT). Cette sanction intervient dans un contexte particulier, alors que l'Autorité européenne de lutte contre le blanchiment d'argent (AMLA) se prépare à exercer ses nouvelles prérogatives de supervision directe.
Cette amende pourrait avoir des répercussions importantes sur le positionnement de Revolut vis-à-vis de l'AMLA. En effet, l'autorité européenne, qui sera pleinement opérationnelle en 2025, devra sélectionner les établissements financiers qui seront placés sous sa supervision directe. Les critères de sélection incluent notamment l'historique des sanctions et le profil de risque des établissements.
Cette situation met en lumière les défis auxquels font face les fintech en matière de conformité réglementaire. La rapidité de leur croissance et leur modèle d'affaires innovant nécessitent une adaptation constante de leurs dispositifs de contrôle.
• Renforcer la surveillance des établissements fintech dans votre cartographie des risques
• Anticiper les évolutions liées à la mise en place de l'AMLA en adaptant vos procédures de contrôle
• Mettre en place une veille renforcée sur les sanctions prononcées dans le secteur fintech pour identifier les tendances émergentes
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