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Sanctions

Une trésorière détourne 180 000€ de son club de handball pour vivre dans le luxe

L’ancienne trésorière d’un club de handball a été condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis. Elle a été reconnue coupable d’avoir détourné près de 180 000 euros de son ancienne association sportive. La mise en cause avait notamment acheté un chalet grâce à l’argent du club.


Une femme a trompé son monde pendant plusieurs années. Avant d’être rattrapée par la patrouille, elle a détourné des dizaines de milliers d’euros. Elle s’est servie de sa qualité de trésorière au sein du club de handball de Bron pour avoir accès aux comptes de son association, rapporte Actu Lyon, le 13 septembre 2024. Entre 2018 et 2021, de nombreux virements ont été effectués sur son compte et sur celui de son compagnon de l'époque, joueur et vice-président du club. Les enquêteurs ont également mis à jour de nombreux retraits et paiements avec la carte bancaire du club.


Au total, l’ancienne trésorière a dérobé près de 180 000 euros. Le tout, pour faire des achats allant de simples couches pour bébé ou des pneus pour sa voiture, jusqu’à s’offrir trois voyages en Martinique, aux États-Unis et au Canada, ainsi qu’un chalet à la montagne. Jugée par le tribunal correctionnel de Lyon le 6 septembre dernier, la mise en cause s’est dite honteuse. L’avocate du club a alors fait remarquer que l’intégralité des dépenses l’avait été pour des loisirs et non à des fins de survie. C’est pourquoi elle a été condamnée à une peine d’emprisonnement avec sursis de dix-huit mois. Par ailleurs, elle ne pourra pas gérer une entreprise ni exercer une activité de trésorière ou de dirigeante d’entreprise pendant trois ans. Son chalet a été saisi et un tiers des dépenses ont été remboursés.


Son ancien compagnon également mis en cause

Son ancien compagnon a lui aussi été condamné à neuf mois de prison avec sursis. Alors qu’il avait plaidé la naïveté, assurant ne s’être rendu compte de rien, la justice a estimé qu’il ne pouvait pas ignorer qu’il vivait bien au-dessus de ses moyens. En réponse, le mis en cause a assuré que sa compagne d’alors avait affirmé qu’elle avait touché «35 000 euros en réparation d’une erreur médicale qu’elle aurait subie». Il reconnaît toutefois qu’il aurait dû se «poser plus de questions». Et pour cause, à eux deux, ils ne gagnaient «que» 4 000 euros. S’ils n’étaient pas dans le besoin, cela ne permettait pas d’assurer leur train de vie dispendieux.



Par Pierre Fougères

Publié le 13/09/2024

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