Si la crise du Covid-19 a directement affecté l’activité sur les marchés physiques, qui ont notamment marqué un fort repli au second trimestre de 2020, les banques de l’échantillon ont continué d’afficher une production dynamique sur le premier semestre de l’année ainsi qu’une progression de leurs expositions à un rythme comparable à celui du premier semestre de 2019. La qualité des portefeuilles reste en outre bien orientée, le taux d’expositions douteuses et dépréciées brutes atteignant, à fin juin, son niveau le plus faible depuis mi-2015. Ce constat n’est pas propre au secteur des professionnels de l’immobilier qui, comme l’ensemble des entreprises, a pu bénéficier des moratoires et de diverses mesures de soutien public tandis que les banques ont utilisé de leur côté les souplesses prévues par les autorités de supervision en matière de provisionnement et de reconnaissance des défauts.
Il n’en reste pas moins que les banques vont probablement faire face à une dégradation de la situation de leurs contreparties ou des clients de ces dernières (en particulier certains secteurs fortement touchés par la crise – hôtellerie et hébergement, restauration, commerces non essentiels), faisant craindre une montée rapide des défauts à l’expiration des moratoires et des mesures de soutien public ainsi qu’une hausse du coût du risque.
p/o Virginie Gastine Menou
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