L'étude annuelle de l'AFG sur l'exercice des droits de vote révèle une augmentation significative de la participation des sociétés de gestion aux assemblées générales en 2024. La hausse globale de 3% est particulièrement marquée pour les émetteurs étrangers (+5%), qui représentent désormais 90% des AG suivies.
L'engagement actionnarial se manifeste également par une opposition plus marquée : 20% des résolutions font l'objet d'un vote « contre », avec des taux atteignant 80% pour les AG françaises et 89% pour les AG américaines.
Les rémunérations constituent un enjeu central, avec 42% de rejets des résolutions concernées, culminant à 63% pour les émetteurs nord-américains. Cette opposition s'explique notamment par l'absence fréquente de critères de performance dans les plans de rémunération long terme.
Les opérations financières font l'objet d'une surveillance accrue, particulièrement en France où 36% des résolutions sont rejetées pour prévenir les risques de dilution excessive.
75% des sociétés de gestion maintiennent un dialogue environnemental actif avec leurs participations, tandis que deux tiers abordent les enjeux sociaux. La transparence progresse également, avec 56% des sociétés publiant le détail de leurs votes.
L'étude met en lumière des différences significatives selon les régions :
- Europe : dialogue actionnarial plus développé et meilleure parité
- Restrictions notables dans certains pays (Allemagne, Suisse, Pays-Bas)
- Problématiques spécifiques aux États-Unis et au Royaume-Uni concernant la représentation des salariés
1. Renforcer les procédures de vote et d'analyse des résolutions en amont des AG
2. Mettre en place un dialogue structuré avec les émetteurs sur les enjeux ESG
3. Développer des outils de suivi et de reporting des votes pour améliorer la transparence
4. Adapter la politique de vote aux spécificités réglementaires locales
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