La Financial Conduct Authority (FCA) fait face à une opposition croissante de la part de la Chambre des Lords britannique concernant sa proposition de nommer publiquement les entreprises faisant l'objet d'enquêtes. Cette politique, qualifiée de 'name and shame', soulève de vives inquiétudes quant à son impact potentiel sur la réputation des entreprises et l'équité procédurale.
Les Lords britanniques exhortent la FCA à abandonner ce projet controversé, soulignant plusieurs points critiques :
- Le risque de dommages réputationnels irréversibles pour les entreprises, même en cas d'innocence ultérieure
- L'atteinte potentielle au principe de présomption d'innocence
- Les conséquences économiques pour les entreprises citées
- L'impact sur la confiance dans le secteur financier britannique
La FCA maintient que cette approche s'inscrit dans sa mission de transparence et de protection des consommateurs. L'autorité argue que cette politique permettrait :
- Une meilleure information du public
- Un effet dissuasif sur les comportements répréhensibles
- Une responsabilisation accrue des acteurs du marché
Cette controverse soulève des questions fondamentales pour les professionnels de la compliance :
- L'équilibre entre transparence et protection des droits des entreprises
- La gestion des risques réputationnels
- L'évolution des pratiques de supervision
• Renforcer les procédures internes de gestion de crise et de communication
• Mettre à jour les politiques de gestion des risques réputationnels
• Développer des protocoles de réponse rapide en cas d'enquête réglementaire
• Maintenir une veille active sur l'évolution de cette politique et ses implications potentielles
Inscrivez-vous et accèdez à l’ensemble de l’actualité GRACES.Community.