Le 31 janvier 2020, le Royaume-Uni a officiellement quitté l'Union européenne (UE).
Du 1er février 2020 au 31 décembre 2020, le Royaume-Uni a continué à faire partie de l'union douanière et du marché unique de l'UE, ce qui signifie essentiellement que la législation de l'UE a continué à avoir le même effet au Royaume-Uni qu'avant le Brexit. Cela signifie que les entreprises britanniques, et notamment les sociétés de gestion, étaient toujours en mesure d'accéder à l'UE en vertu des passeports de services financiers pertinents et vice versa pour les sociétés de gestion françaises.
Depuis le 1er janvier 2021, le statut du Royaume-Uni est devenu « pays tiers » ce qui a impliqué la mise en place des mesures de transition afin d’aider les sociétés de gestion à faire face aux conséquences du Brexit.
Ces mesures ont été expliqué par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) et se résument selon l’activité de la société de gestion pour :
Les titres inscrits dans les PEA et les PME-ETI ainsi que les titres éligibles à l'actif des organismes de placement collectif (OPC) qui peuvent être inscrits dans ces plans bénéficient d'une période de transition de neuf mois (jusqu'au 30 septembre 2021). Plus précisément, restent ainsi éligibles :
Des mesures transitoires sont également disponibles pour certains fonds de capital investissement :
Il est également rappelé aux sociétés de gestion qu’ils doivent vérifier dans quelle mesure les titres et fonds britanniques seront toujours éligibles à l’actif des OPCVM, des FIA ou des portefeuilles individuels qu’elles gèrent, à partir de la date de la fin de la période de transition. Le cas échéant, les sociétés de gestion devront avoir pour objectif prioritaire de régulariser la situation, en tenant compte de l’intérêt des investisseurs.
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