Fabrice Rizzoli est docteur en sciences politiques et expert en criminalité organisée. En 2015, il a co-fondé l’association Crim’Halt. Fabrice nous raconte comment son vécu a façonné ses choix et l’a conduit à travailler sur le crime organisé et la mafia (1:55). Il relate la création de Crim’Halt et présente les missions de l’association (3:23). Fabrice revient sur les actions menées par l’association Crim’Halt notamment l’organisation de séjours d’études Erasmus + financés par l'Union européenne qui rassemblent des victimes du crime organisé et des experts pour échanger et apprendre des meilleures pratiques italiennes (6:41). Ces voyages ont un impact positif pour les victimes (10:43). Il nous explique pourquoi il est important de parler de « coopérateur de justice » au lieu de repenti (14:01) et de « victimes innocentes » (16:54). Pour lutter contre le crime organisé, il faut s’intéresser au patrimoine des criminels et confisquer obligatoirement leurs biens (22:30). Utiliser ces biens confisqués à des fins sociales est essentielle (28:33). Par exemple, une maison appartenant à un trafiquant est mise à la disposition de femmes victimes de violences. Fabrice présente ensuite les différentes formes du crime organisé que l’on retrouve en France (32:07) ainsi que leurs liens avec la corruption (35:05). Il donne des exemples pour illustrer la manière dont les trafiquants de drogue corrompent les dockers, la police, les élus, etc. Parmi les mesures à mettre en place pour lutter contre le crime organisé, Fabrice propose de légaliser le cannabis, d’ouvrir obligatoirement des enquêtes patrimoniales, de confisquer les biens des criminels sans condamnation préalable, de réformer le délit d’association de malfaiteurs
avec des peines plus strictes (40:11). Pour terminer cet épisode, il nous dit comment nous pouvons agir pour aider à combattre le crime organisé (46:51).
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