Le Conseil a décidé aujourd'hui d'instituer des mesures restrictives contre onze personnes et quatre entités responsables de violations graves des droits de l'homme et d'atteintes graves à ces droits dans divers pays du monde. Parallèlement à l'inscription sur la liste de quatre Russes au début de ce mois, ces 15 désignations font partie du premier vaste ensemble d'inscriptions sur la liste dans le cadre du régime mondial de sanctions de l'UE en matière de droits de l'homme. Ces sanctions témoignent de la ferme détermination de l'UE à défendre les droits de l'homme et à prendre des mesures concrètes contre les responsables de violations de ces droits et d'atteintes à ceux-ci.
Parmi les violations visées aujourd'hui figurent notamment les arrestations arbitraires à grande échelle, en particulier, d'Ouïgours du Xinjiang, en Chine, la répression en République populaire démocratique de Corée, les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées en Libye, la torture et la répression contre les personnes LGBTI et les opposants politiques en Tchétchénie, en Russie, ainsi que la torture et les exécutions et assassinats extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires au Soudan du Sud et en Érythrée.
Dans le cadre du régime mondial de sanctions de l'UE en matière de droits de l'homme, mis en place le 7 décembre 2020, les personnes et entités inscrites sur la liste font l'objet d'un gel des avoirs dans l'UE. Par ailleurs, les personnes inscrites sur la liste font l'objet d'une interdiction de pénétrer sur le territoire de l'UE. En outre, il est interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de celles et ceux qui sont inscrits sur la liste, que ce soit directement ou indirectement.
Les actes législatifs concernés, qui contiennent les noms des personnes et des entités concernées, ont été publiés au Journal officiel.
p/o Virginie Gastine Menou
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